Qui pouvait bien affirmer que la vie n’était toujours que belle et simple ? Ce n’était pas le cas, et cela n’avait rien de surprenant. Mais pourtant, cela pouvait-il seulement nous empêcher de vivre ?

« Et ne pas, quand viendra la vieillesse, découvrir que je n’avais pas vécu. » Comme le disait si bien John Keating à sa classe dans le Cercle des Poètes Disparus, qui dans ce monde aurait préféré baisser la tête et laisser la vie défiler, dans l’espoir d’en éviter les souffrances et les catastrophes ? La beauté de la vie résidait presque entièrement en la bataille que l’on menait pour rester à flots. Pour devenir celui que l’on avait toujours rêvé d’être. Comme il était triste de vivre et d’en venir à mourir sans avoir rien fait, rien accompli. Les difficultés ne sont rien face aux accomplissements. Et mieux encore. Que serait une vie sans les obstacles que nos proches nous aident toujours à franchir ?

La vie n’est pas qu’un simple résumé de douleurs qui s’étalent dans le temps. La vie est un livre, que chacun écrit à sa manière, entouré de sa famille, de ses amis, de tous ceux qui représentent sa raison de vivre. Rien n’est simple, c’est certain, mais la victoire n’en est-elle alors pas plus grande, plus incroyable et satisfaisante ?


Dans notre belle ville qu’est Chicago, le meilleure exemple à prendre n’est autre que celui de notre chère mairesse, Callie Miller. Une enfance comme celle qu’elle eut à endurer aurait pu l’empêcher d’avancer. Elle fut le témoin de la violence et l’alcoolisme de son père, du désespoir et de la douleur de sa mère. Pourtant, il suffit de peu pour tout faire basculer, et sa mère l’avait bien compris. Elle fut un modèle exemplaire pour sa fille ; elle mena sa bataille avec détermination et amour pour sa famille, et elle en fut, sans surprise, la grande vainqueure. Depuis, Callie Miller a suivi ses traces ; elle est devenue une femme sûre d’elle, qui sait se battre, et d’autant plus pour ceux qu’elle aime. La ville de Chicago ne pourrait rêver meilleure gouvernante.

Mais vous, tous autant que vous êtes, avez tout autant votre place ici. Une vie à mener, pour devenir celui ou celle que vous voulez être. Et si vous avez peur de ce que la vie peut vous réserver, retenez l’essentiel : vous n’êtes jamais seul. Amis, famille, qu’elle soit de sang ou de cœur, vous trouverez toujours quelqu’un pour vous soutenir, où que vous alliez.